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La normalisation israélo-saoudienne et la clause palestinienne
Avant que le 7 octobre ne surprenne tout le monde, l’Arabie saoudite s’apprêtait à normaliser ses relations avec Israël, sans la clause palestinienne.
Mais après, ben Salmane a parlé de la normalisation israélo-saoudienne et la clause palestinienne.
Dans ce contexte, le plan saoudien est plus qu’une solution pour les Palestiniens, c’est une solution pour sauver l’Arabie saoudite et Mohammed ben Salmane.
En ce qui concerne de la normalisation israélo-saoudienne et la clause palestinienne, l’Arabie saoudite se trouve désormais face à deux options :
Premièrement, revenir au processus de normalisation sans clauses palestinienne, comme le processus qui a eu lieu avant le 7 octobre, qui a de nombreuses conséquences dangereuses pour Mohammed ben Salmane.
Deuxièmement, attendre la fin de la guerre, sans jouer un rôle dans et il semble maintenant que cette option, avec tous ses maux, soit la meilleure pour ben Salmane.
Ce sur quoi les États-Unis et l’Arabie saoudite sont d’accord, et ce qui les a amenés à présenter conjointement une telle initiative, c’est l’importance pour les États-Unis de maintenir la relation avec l’Arabie saoudite, qui constituera le centre et le noyau de tout nouvel accord américain dans la région.
C’est pourquoi Washington ne veut pas entrer en guerre contre les Houthis, car cette option pourrait grandement affecter les nouveaux arrangements américains dans la région et détruire une partie de l’influence régionale américaine.
Les États-Unis se concentre désormais sur la guerre en cours entre Israël et les Palestiniens et sur les résultats de cette guerre, car elle sait que la victoire du Hamas nuira sans aucun doute aux intérêts régionaux américains.
C’est pour cette raison qu’il présente des projets auxquels Netanyahou s’oppose sérieusement.
Le problème de l’Arabie Saoudite, qui oblige ce pays à faire des propositions successives à Israël, est la précipitation de Mohammed ben Salmane à s’intégrer pleinement dans le système politique et sécuritaire américain, qui devrait être signé dans le cadre du traité de défense entre les pays.
Mais la seule chose à laquelle Netanyahou ne pense pas actuellement est le rejet de tout plan de cessez-le-feu, même de la part de l’Arabie Saoudite. Parce qu’il considère ces projets comme une défaite contre la résistance palestinienne et ouvrir la porte à son procès.
Non seulement Netanyahou, mais personne en Israël, n’est d’accord avec la formation d’un État palestinien indépendant.
D’un autre côté, on ne trouve pas un seul Palestinien qui accepterait un tel plan visant à former un État palestinien indépendant dans le cadre de la solution à deux États, en particulier les groupes de résistance, s’y opposent fermement.
