Le site Internet d’opposition saoudien « Khat al-Baladah » a dénoncé l’expansion de l’influence secrète du sionisme en Arabie saoudite.
Le site Internet d’opposition saoudien « Khat al-Baladah » a dénoncé l’expansion de l’influence secrète du sionisme en Arabie saoudite.
L’influence secrète du sionisme en Arabie saoudite
- Garrid Kushner
- Jason Greenblatt
- Joël Rosenberg
- Marcus Sheff
- Eldad Brado
- Mohammed Al-Eisa
- Irina Tsukerman
- Gaison Juberman
- Rabbi Yaqub Herzog
L’influence secrète du sionisme en Arabie saoudite
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Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education (IMPACT-SE)
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Ligue islamique mondiale
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Dans ce rapport, une liste des noms de responsables ayant exercé des activités au nom d’Israël en Arabie saoudite a été révélée.
Cette recherche, publiée sous le titre « Le sionisme et sa cinquième colonne en Arabie saoudite », montre à quel point l’Arabie saoudite a changé dans l’idée d’interaction avec Israël.
C’est alors que selon la loi sur les sanctions contre Israël promulguée par le roi Saoud en 1962, toute interaction avec Israël était sévèrement punie.
Le train Israël-Arabie saoudite, un rêve inaccessible
Cette recherche souligne qu’en 2017, Mohammed ben Salmane a supprimé cette loi sans consulter les institutions responsables et sans leur demander leur avis.
Selon ce site Internet, après la suppression de cette loi par le prince héritier saoudien, des délégations sionistes ont été envoyées en Arabie saoudite et leurs partisans au sein du gouvernement les ont soutenues.
Des organisations et entreprises sionistes dans divers domaines et disciplines ont également été créées en Arabie Saoudite avec le soutien direct de Mohammed ben Salmane.
Expansion de l’influence secrète du sionisme en Arabie Saoudite : le rôle de Mohammed ben Salmane
Le soutien de Mohammed ben Salmane aux sionistes a conduit à l’expansion de l’influence secrète du sionisme en Arabie saoudite.
Avec trois autres personnalités, il a joué un rôle très important dans la signature de l’Accord du siècle et dans l’évolution des régimes arabes vers la normalisation des relations avec Israël.
La première personne à avoir coopéré très étroitement avec MBS dans ce processus fut Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, l’ancien président des États-Unis et son conseiller.
La deuxième personne citée par l’enquête était Jason Greenblatt, un autre conseiller juif orthodoxe de Trump.
Et la troisième personne qui, selon cette recherche, a joué un rôle très important pour que le prince héritier saoudien rejoigne dans le processus de l’Accord du siècle et normalise les relations avec Israël, était “Joel C. Rosenberg”, un évangélique vivant en Israël, qui est le conseiller de nombreux responsables israéliens, parmi lesquels Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien.
MBS a invité à plusieurs reprises Joël C.Rosenberg à se rendre en Arabie saoudite et l’a rencontré à deux reprises lors de ces voyages.
Au cours de ces réunions, le prince héritier saoudien a informé Rosenberg de son intention de construire une synagogue et une église en Arabie saoudite.
Mais lorsque les religieux saoudiens ont pris conscience de l’intention de MBS, ils lui ont souligné que certains des nobles hadiths du Prophète considéraient l’existence de deux religions en Arabie Saoudite comme haram, et l’ont ainsi dissuadé de cette idée.
L’influence secrète du sionisme en Arabie Saoudite : changer le contenu des manuels scolaires
La modification du contenu des manuels scolaires sur ordre du prince héritier saoudien a conduit à l’influence secrète du sionisme en Arabie Saoudite.
Il a modifié le contenu des manuels scolaires saoudiens sous la supervision directe de « Marcus Sheff » et « Eldad Brado » qui travaillent au Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education (IMPACT-SE) dont le siège est à Jérusalem.
C’est bien de noter que l’IMPACT-SE est la même institution qui est chargée de préparer le contenu des manuels scolaires des écoles des Émirats arabes unis et de développer les programmes d’études de ce pays.
L’un des sujets les plus importants qui a été modifié dans les manuels scolaires saoudiens sur ordre de Mohammed ben Salmane a été la suppression du mot « ennemi sioniste », ainsi que des dizaines d’autres changements, y compris tout document faisant référence à l’Intifada palestinienne.
De plus, on peut nommer la « Ligue islamique mondiale », une institution qui a joué le plus grand rôle dans la diffusion de l’idée de mettre fin à l’hostilité entre l’Arabie saoudite et Israël.
Un certain nombre de missionnaires de la religion dirigés par “Mohammed Al-Eisa”, dont le journal hébreu et des journaux israéliens tels que “Times of Israel”, l’ont décrit comme “Imam du sionisme” ou “porte-drapeau du sionisme” ont diffuser l’idée d coexister entre Riyad et Tel-Aviv.
Mohammad Al-Eisa mène ses activités sionistes avec l’aide de trois personnes en Arabie Saoudite.
L’une d’elles est ” Irina Tsukerman “, qui joue principalement le rôle de chef de bbureau d’Eisa et est chargée d’organiser les réunions, de les planifier.
« Gaison Juberman » et « Rabbi Yaqub Herzog » sont deux autres personnes avec lesquelles Mohammad Al-Eisa mène ses activités sionistes en Arabie Saoudite.
Il semble que Mohammed ben Salmane, qui s’orientait précipitamment vers la normalisation des relations avec Israël, ait reporté ce processus jusqu’après la fin de l’opération de tempête d’Al-Aqsa afin de protéger sa réputation et d’éviter de nouvelles critiques dirigées contre lui et son régime.