Les cyberoutils contre les opposants saoudiens sont utilisés de manière inhumaine.
Les cyberoutils contre les opposants saoudiens
Les observateurs s’accordent à dire que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane profite des cyberoutils contre les opposants saoudiens pour déformer la vérité sur son oppression tous azimuts.
Avec l’émergence de chaque nouveau réformateur saoudien en Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, qui s’est révélé être l’ennemi le plus dangereux du pays et du peuple saoudien, utilise tous ses médias, sa propagande et ses cyberoutils pour déformer l’image des réformistes.
Le cas le plus récent de ce type est celui du lieutenant Salem bin Nasser al-Qahtani, qui souligne que seule son serment de lutter contre la corruption le pousse à protester et à exiger des réformes dans le pays.
Dès que ces déclarations du lieutenant Qahtani ont été publiées, les mouches électroniques de ben Salmane ont commencé à fonctionner et ont lancé une attaque massive contre lui pour l’accuser de toutes sortes, notamment de maladie mentale, de fugue et de trahison.
L’affichage de plus de 25 millions de tweets, 14 000 likes et 8 000 réponses en seulement 24 heures ainsi que l’augmentation continue de ces chiffres ne sont qu’un exemple des cyberoutils contre les opposants saoudiens, de la cybermobilisation de Mohammed ben Salmane contre le lieutenant Qahtani.
Comment la cybersurveillance saoudienne cible-t-elle les opposants ?
Ces chiffres montrent à quel point le prince héritier saoudien est terrifié par la voix d’un seul opposant, de sa protestation et de sa demande de réformes.
L’existence de désaccords et de protestations est une chose naturelle dans toute société, alors pourquoi Mohammed ben Salmane, au lieu d’ouvrir la porte au dialogue et à la négociation avec les opposants, utilise-t-il son armée de mouches électroniques pour accuser les opposants.
Les opposants en Arabie saoudite soulignent que les réformes de Mohammed ben Salmane ne comprennent qu’en termes de liberté dans le secteur du divertissement et du chaos religieux.
Mais, les libertés politiques ne sont pas encore données aux citoyens, aux réformateurs, aux opposants saoudiens. De plus, les cyberoutils contre les opposants saoudiens sont utilisés.
Le prince héritier saoudien ne mentionne pas les peines longues et sévères qu’il a infligées à des dizaines de personnes détenues pour la liberté d’expression.
Et ce, alors que des dizaines de prisonniers politiques et d’expression se trouvent dans les prisons du régime saoudien.
Ils ont purgé leur peine de plusieurs années, mais ils sont toujours en prison et d’autres risquent la peine de mort.
La situation de l’Arabie saoudite est exceptionnelle parmi les pays arabes et islamiques.
Ce pays échappe aux définitions humanitaires et islamiques. Il y a une grande tromperie dans ce pays. Ce qui se passe en Arabie saoudite, c’est que le peuple saoudien n’a qu’un seul roi et prince héritier.
En effet, le gouvernement Al Saoud repose sur trois piliers. Le premier pilier politique signifie que le gouvernement est uniquement pour Al Saoud.
Le deuxième pilier s’appuie sur le wahhabisme et le troisième pilier est le règne de la culture Najdi.
Le gouvernement saoudien détruit toutes les libertés individuelles, religieuses et sectaires et les écrase complètement par la force.
Tous ces facteurs ont fait augmenter chaque jour le nombre d’opposants au régime saoudien et est devenu un phénomène épidémique, en particulier parmi les religieux et les missionnaires religieux, les intellectuels et les officiers, et ce n’est rien d’autre que l’augmentation de la haine envers Mohammad ben Salmane et sa politique.