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Les guerres, les changements géopolitiques, le changement climatique et les problèmes économiques ont tous eu un impact profond sur l’avenir du Moyen-Orient en 2024.
L’avenir du Moyen-Orient en 2024 :
- La Gaza
- Les changements climatiques
- L’économie
| L’avenir du Moyen-Orient en 2024 :
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| 1. La Gaza
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| 2. Les changements climatiques
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| 3. L’économie
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L’avenir du Moyen-Orient en 2024 : la Gaza
Premièrement, la guerre destructrice menée par Israël dans la bande de Gaza affectera le Moyen-Orient jusqu’au début de 2024.
Le conseiller à la sécurité nationale d’Israël a révélé la semaine dernière que la guerre pourrait se poursuivre pendant plusieurs mois, une guerre qui dévasterait davantage la bande de Gaza.
Même si un cessez-le-feu à long terme devait être rapidement conclu, les questions fondamentales entourant Gaza, notamment la sécurité et la gouvernance, resteraient en suspens et domineraient les débats régionaux.
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En particulier, la question de savoir qui est responsable de la reconstruction de Gaza reviendra dans les débats politiques.
Comme cela a été souligné lors du Sommet de Doha de 2023, les actions d’Israël, qui s’apparentent à des châtiments massifs et à des crimes contre l’humanité, ont déclenché une vague de colère parmi les jeunes du Moyen-Orient et au-delà.
Ce sentiment n’est pas seulement une réaction passagère, mais il devrait se répercuter pendant des années et affecter le paysage sociopolitique de la région.
Que ce soit en 2024 ou dans les années à venir, cette fracture démographique et politique finira par alimenter l’effondrement des traités de paix entre Israël et divers pays arabes comme l’Égypte et la Jordanie, alors que les dirigeants autoritaires de la région luttent pour rester en contact avec les sentiments populaires qui sont fermement ancrées et s’opposent à la normalisation des relations.
L’avenir du Moyen-Orient en 2024 : les changements géopolitiques
L’année 2024 pourrait voir les premiers pas timides vers une coopération régionale en matière de prévention des conflits et de reconstruction post-conflit.
À mesure que les mécanismes de gouvernance mondiale s’affaiblissent, les pays du Moyen-Orient auront de plus en plus besoin de solutions ancrées au niveau régional.
Ce changement est facilité par la disparition progressive des tensions régionales et permet l’émergence d’approches régionales communes et coordonnées fondées sur les points communs culturels et la proximité géographique.
Il constitue donc une alternative efficace aux interventions externes.
Néanmoins, les solutions régionales doivent surmonter les défis posés par les divergences politiques et les rivalités historiques, ce qui nécessite de nouvelles plates-formes de dialogue et de coopération régulières.
L’avenir du Moyen-Orient en 2024 : l’économie affectée par la guerre
Les perspectives économiques de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en 2024 seront gravement affectées par la crise de Gaza.
Le Fonds monétaire international a déjà modifié ses perspectives économiques positives pour 2024 pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, soulignant que la récente guerre avait des effets significatifs sur le commerce, la confiance des investissements et le tourisme.
Cette récession économique est particulièrement grave dans les pays touchés par des conflits et des crises, comme le Yémen, la Syrie et le Soudan, qui luttent non seulement pour résoudre les conflits en cours, mais aussi pour faire face à une inflation galopante.
Dans un tel contexte, des pays comme l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis prennent des mesures pour s’affranchir de leur dépendance au pétrole en se concentrant sur des secteurs tels que la technologie, le sport, le tourisme et les énergies renouvelables.
Toutefois, le défi le plus important de 2024 sera de surmonter ces problèmes économiques tout en veillant à ce que les efforts visant à diversifier l’économie soient inclusifs et durables.
Le succès de ces stratégies sera essentiel pour déterminer la résilience et la croissance économique à long terme des pays de la région, d’autant plus que l’économie mondiale s’oriente de plus en plus vers l’énergie verte et l’innovation numérique.